Planètte Mars et Asteroides


LA PLANÈTE MARS ET LES ASTEROÏDES
LA PLANETE MARS
Astronomie/astrologie
Question d’astronomie:: Aujourd'hui, nous allons aborder Mars, la légendaire planète rouge,
que nous connaissons mieux depuis quelques années.
Albert PILOT ;On a longtemps cru que Mars, qui, au premier abord, ressemblait
un peu à la Terre, pouvait être habitée non seulement par une vie primaire, mais
par une civilisation intelligente. Il y a longtemps, un célèbre directeur de journal américain
envoya ce télégramme à un astronome renommé : "Câblez immédiatement
500 mots établissant si la vie sur Mars existe ou non". L'astronome répondit consciencieusement
: "Nobody knows (personne ne le sait), nobody knows"... 250 fois !
Cette histoire, rapportée par Cari Sagan, indique bien que la seule affirmation des
scientifiques était qu'ils ne savaient que bien peu de choses !.
Mais ils savaient quand-même qu'il y avait des calottes glaciaires, des nuages
blancs, des tempêtes de poussière, des changements saisonniers, des journées de 24
heures .' soit tout un faisceau de ressemblances avec la Terre. Schiaparelli, en 1877,
y vit même des canaux ! Les explorations spatiales ne démentirent pas une certaine
ressemblance avec la Terre.
Mais les romanciers de science-fiction se sont trompés, car ce ne sont pas les
Martiens qui ont envahi la Terre, mais les Terriens qui envahissent Mars. Pour l'instant,
seules des sondes-robots ont été déposées à sa surface, mais il ne fait aucun
doute que l'homme aura plus de facilité à s'installer sur Mars que sur toute autre
planète du système solaire, à cause notamment de la présence de l'eau dans les roches.
Le gros problème est quand même la distance, alors que la Lune est très proche.
Quand elle est au plus près, comme en ce moment où on peut admirer sa belle
couleur rouge, elle est effectivement à 50 millions de km environ. Mais elle s'éloigne
jusqu'à plus de 350 millions de km de nous, lorsque son orbite l'emmène de l'autre
côté du Soleil. Mars est la première planète extérieure, c'est-à-dire dont l'orbite est
plus grande que la nôtre, de 206 à 250 millions de km du Soleil, car c'est une orbite
excentrique.
Les températures de Mars sont considérablement inférieures aux nôtres : de
-120° C la nuit à O°C Je jour. C'est un ordre de grandeur, car elles sont variables,
très instables. Quand aux calottes glaciaires, elles ont une épaisseur maximale de 30
mètres environ.
Les plaines de l'hémisphère Nord présentent de nombreux chenaux de ruissellement,
ce qui pose un problème : l'existence de l'eau à l'état liquide est en effet incom-
patible avec les conditions physiques qui régnent actuellement sur la planète. Dans
un passé lointain, Mars devait avoir un climat très différent, permettant à l'eau de
creuser le lit de fleuves qui vont en s'élargissant vers l'aval, et possèdent de nombreux
affluents. Ils se terminent en général brusquement, comme si l'eau avait disparu
dans le sol. Mais il se pourrait que ces cataractes soient dues à des impacts de
comètes.
Vous disiez récemment que la condition essentielle pour l'apparition de la vie
est l'eau à l'état liquide. Dans le passé, il y a donc peut-être eu de la vie sur Mars ?
Il est possible qu'il y ait eu un essai de vie assez élémentaire, dans le genre des
algues bleues, comme sur Terre (en astrologique, elle est associée aux sensations des zodiaques) voici 3 milliards d'années. Mais rien n'a été trouvé
par les sondes-robots déposées à la surface. Cependant, il faut penser que seuls quelques
rares endroits on été analysés par les sondes, et que nous sommes bien loin d'avoir
vraiment exploré cette planète.
Il serait bon de rappeler l'importance de Mars par rapport à notre planète la Terre (en astrologique, elle est associée aux sensations des zodiaques) ?
La masse de la planète Mars n'est que le dixième de celle de la Terre. Son rayon
équatorial mesure à peu près la moitié du nôtre, et sa densité est près de quatre fois
celle de l'eau. Si bien qu'un homme de 70 kg pèserait moins de 27 kg à sa surface.
Mars fait une rotation sur elle-même en un peu plus de 24 heures, et elle fait
le tour du Soleil (étoile ou astre de notre Galaxie, sachant que la voie lactée contient entre 200 et 400 milliards d’étoiles ou astres) en moins de 687 jours. Son année dure donc presque le double de
la nôtre. Son axe est un peu plus incliné et les saisons sont évidemment deux fois
plus longues. Mais du fait de la grande excentricité de l'orbite martienne, elles sont
de durées inégales : les étés, dans l'hémisphère Sud, sont plus chauds et plus courts
que dans l'hémisphère Nord : en effet, plus une planète est éloignée du Soleil, plus
son mouvement orbital est lent. Il s'accélère quand la planète "retombe" vers le Soleil.
De ce fait, la calotte glaciaire du pôle Sud diminue davantage de taille en été que
celle du pôle Nord.
L'atmosphère ténue est parfois parcourue par des nuages de glace, prenant des
formes cycloniques et par d'immenses nuages de poussière qui changent la couleur
du sol dans les régions touchées. La couleur générale rougeâtre est due à l'oxyde
de fer, comme pour le sol. Ces tempêtes de poussière ont parfois interdit toute prise
de vue des sondes en orbite, pendant plusieurs jours, puis se sont calmées. On ne
connaît pas encore très bien le mécanisme de l'atmosphère martienne.
C'est en 1964 qu 'une sonde américaine a pris des photos de Mars, pour la première
fois ?
La plupart des connaissances que nous avons des planètes sont dues aux sondes
spatiales. Auparavant, les télescopes ne donnaient qu'une idée assez floue de ces corps
célestes.
La première visite fructueuse a été faite en 1971 par Mariner 9, mais c'est surtout
les photos qui ont été prises par les engins Viking, à partir de 1976, qui ont
permis de découvrir les multiples aspects de la surface de Mars. Auparavant, la planète
n'était connue que par les explorations sommaires de trois sondes spatiales américaines
: Mariner 4 en 1964 ; Mariner 6 et 7 en 1969. Les sondes soviétiques Mars
II et III ont été lancées en 1971. Mars IV, V, VI et VII, lancées en 1973, étaient con-
çues pour lâcher un satellite en orbite martienne et déposer une station automatique
à la surface de la planète. Malheureusement, des incidents techniques abrégèrent ces
missions dont tous les objectifs scientifiques ne purent être atteints.
La sonde américaine Mariner 9, en 1971, couvrit photographiquement 70 % de
la planète à l'aide de deux caméras de télévision. Plus de 7.000 images furent réalisées.
Des spectromètres ultraviolets et infrarouges étudièrent la composition, la température
et la pression de l'atmosphère, ainsi que les propriétés physiques de la surface.
Ensuite, des dizaines de milliers d'images furent transmises par les sondes Viking,
avec une résolution très fine, approfondissant nos connaissances géologiques de Mars.
Le sol de Mars ressemble assez à celui de la Lune, sauf pour la couleur, d'après
certaines photos que nous avons pu avoir ?
A certains endroits seulement, mais ce n'est pas général. C'est beaucoup moins
cratérisé, et les reliefs sont plus importants. Des différences d'altitude de 30 km existent
sur Mars. C'est énorme quand on pense que l'Everest ne culmine qu'à 8.800
mètres au-dessus du niveau des océans.
La région la plus élevée est un plateau où sont situés des volcans géants, et où
un soulèvement de la croûte atteint 9 km, comme une grosse hernie à un ballon, sur
une très grande surface de 4.000 km sur 5.000 km !
C'est curieux, ces soulèvements ; nous n'avons pas cela sur notre planète la Terre (en astrologique, elle est associée aux sensations des zodiaques) !
Effectivement, mais notre planète la Terre (en astrologique, elle est associée aux sensations des zodiaques) est la seule planète à avoir une écorce fragmentée,
ce qui a donné naissance à la dérive des continents. La lithosphère de Mars est très
épaisse. Son écorce rocheuse est d'un seul morceau. Quand les poussées de lave deviennent
trop importantes, il se forme un immense dôme, jusqu'à l'éclosion d'énormes
volcans, dont la source de magma est parfois située à 200 km de profondeur. Les
volcans hawaiiens sont un peu de ce type, mais ils puisent leur magma à 60 km seulement.
Le plus grand volcan martien (et le plus grand du Système Solaire) a 600 km
de base, 26 km de haut, et un cratère de 90 km ! Autour, il y a seulement des fractures
locales, dues à cette émergence irrésistible. Les explosions des volcans martiens
ont été des événements titanesques et vont jusqu'à déformer sérieusement la géométrie
sphérique de la planète rouge.
On a également découvert un gigantesque réseau de canyons de 5.000 km de
long sur 160 km de large, auprès duquel les canyons du Colorado sembleraient minuscules
! Il semble qu'il s'agisse d'immenses vallées d'effondrement.
On constate une grande dissymétrie entre les hémisphères Nord et Sud. Le Sud
est plus boursouflé, et ressemble davantage à la topographie lunaire, alors que les
plaines du Nord, plus basses, sont moins cratérisées.
Comme les autres planètes que nous avons vues, la planète Mars a aussi un noyau
central en fusion, et qui alimente les volcans ?
Peut-être, mais nous n'avons pas vu de volcans en activité, et il se pourrait que
le gros noyau central de Mars, composé de fer et de nickel, sous forme métallique
et sous forme de sulfure, soit un noyau complètement solidifié. Il est donc probable
que les volcans de Mars soient très anciens. Leur grand nombre distingue Mars de
la Lune et de Mercure. On en trouve de toutes les tailles et de toutes les formes. On
reconnaît aussi bien les caldéras caractéristiques du genre Hawaï, que les structures
coniques du genre Fujiyama.
De ce fait, le sol se présente souvent comme un fatras de roches plus ou moins
volcaniques, et ressemble parfois à certains regs sahariens, parsemés de sable et de
cailloux érodés par les vents.
Malgré la présence d'une atmosphère et d'un peu d'eau sous forme de glace,
on n 'a trouvé aucune trace de vie sur Mars ?
On admet généralement qu'une atmosphère dense s'est formée assez tôt dans
l'histoire de Mars, probablement au moment de l'accrétion des roches et de leur dégazage
intense, car il y avait beaucoup de glace d'eau autour des poussières de la nébuleuse
du Système Solaire. Cette grande quantité d'eau, en suspension dans une
atmosphère relativement chaude, s'est condensée en pluies diluviennes lors du refroidissement
de la surface. C'est l'origine des traces de ruissellement qu'on a pu observer.
Aujourd'hui, l'atmosphère de Mars est très ténue, moins d'un centième de la
pression Terrestre, mais suffisante pour créer des vents assez violents, de 70 km à
l'heure jusqu'à 360 km à l'heure en altitude. Ces vents soulèvent des tempêtes de
poussière atteignant parfois l'échelle planétaire, et transportent des brouillards de
glace.
Le dioxyde de carbone, qui représente 95 % de l'atmosphère, enrobe parfois
les grains de poussière, sous forme de glace, provoquant un alourdissement qui fait
reposer les poussières sur la sol.
Les sondes américaines Viking ont travaillé longtemps sur Mars et autour, certaines
pendant quatre ans. Malgré cela, aucune trace de vie passée ne fut décelée.
Et en tenant compte de son atmosphère, aucune vie n'y est possible aujourd'hui,
sauf avec les protections que la technologie spatiale pourra bientôt apporter.
Mais quittons la surface pour signaler les photos, prises par les sondes, des deux
petits satellites de Mars : Phobos et Deimos. Phobos a 27 km dans sa plus grande
longueur, et Deimos, 15 km. Ce sont donc deux gros cailloux irréguliers qui présentent
toujours la même face vers Mars. Ils sont criblés de cratères et Phobos, qui ne
ressemble guère à son compagnon, ni par la forme, ni par la couleur, est rayé de
curieuses stries parallèles.
En grec, Phobos veut dire "Terreur", et Deimos "panique". Est-ce que ces deux
lunes de Mars justifient leurs noms ?
A part le fait que Phobos s'écrasera sur Mars dans environ 30 millions d'années,
ces deux satellites ne sont un danger pour personne. Deimos, proche de l'orbite
synchrone de Mars, n'est pratiquement pas perturbé par les effets de marée. Car il
évolue à 23.500 km, tandis que l'orbite de Phobos est très proche de Mars : un peu
plus de 9.000 km.
Leur sol sombre est très différent de celui, très rouge, de Mars. Il semble qu'ils
soient faits d'un matériau semblable à celui des météorites ou de l'astéroïde Cérès.
De la surface de Mars, peut-on les apercevoir ?
Les deux satellites sont si près de la surface qu'ils ne peuvent pas être aperçus
des régions polaires. Mais un observateur mieux situé verrait Phobos se mouvoir cons-
tamment en sens apparent inverse de Deimos, des étoiles, et des planètes. Il parcourrait
le ciel en 3 heures, au contraire de Deimos qui se déplacerait très lentement. On
les verrait d'autant mieux que le ciel, quand il n'est pas couvert, doit être d'un beau
rouge sombre, presque noir. La nuit, on doit y voir dix fois plus d'étoiles que dans
notre ciel. Ce serait un bon ciel pour les astronomes, sauf que l'atmosphère ne contient
que 0,13 % d'oxygène, et ne permettrait donc pas de respirer. Mais il y a de
la vapeur d'eau, car le sol de Mars contient beaucoup d'eau, et il est possible que
la science permette un jour d'exploiter cette particularité, qui n'existe ni sur Mercure,
ni sur la Lune.
Ces deux lunes de Mars sont-elles une partie de Mars ou des astéroïdes captés
par la planète ?
L'origine de Phobos et Deimos est toujours inconnue, mais il est probable que
ce sont des astéroïdes, perturbés par Jupiter, et par des chocs différents, qui ont été
captés ensuite dans l'orbite de Mars. La gravité de Jupiter et des rencontres et collisions
mutuelles entre astéroïdes perturbent fortement leurs orbites. Certains d'entre
eux coupent l'orbite des planètes et s'écrasent tôt ou tard à leur surface, ce qui explique
les derniers cratères d'impact observés dans le Système Solaire. Ce sont les seuls
représentants connus en détail de cette population d'astéroïdes qui, par le jeu de leurs
collisions mutuelles, ont contribué à former les planètes à l'origine.
LES ASTEROÏDES
Nous allons justement quitter définitivement la planète Mars, pour arriver à ce
que certains astronomes ont appelé "la planète manquante", c'est-à-dire la ceinture
de plusieurs milliers de petites planètes appelées astéroïdes. Car il y a bien un trou
entre Mars et Jupiter ?
Au-delà de l'orbite de Mars, il y a en effet une lacune immense. En partant du
Soleil, nous avions l'habitude de trouver, à peu près tous les 50 millions de km, une
grosse planète rocheuse. Or, il faut maintenant une distance 11 fois plus grande pour
trouver Jupiter ! C'était un phénomène inattendu. Il semblait qu'une autre planète
dût tourner autour du Soleil (étoile ou astre de notre Galaxie, sachant que la voie lactée contient entre 200 et 400 milliards d’étoiles ou astres) quelque part dans cet espace.
Effectivement, en 1801, un astronome sicilien, Piazzi, découvrit, par hasard,
une toute petite planète, de 1.000 km de diamètre, qu'il appela Cérès.
Un groupe d'astronomes qui recherchait la planète manquante découvrit, peu
après, d'autres planètes encore plus petites : Pallas 608 km de diamètre ; Junon :
247 km ; Vesta : 528 km ; Astrée : 117 km, etc... et on arriva au total étonnant de
322 planètes, dont 33 seulement excèdent 200 km de diamètre.
En utilisant le nouveau procédé photographique d'alors, on dépassa vite la centaine.
Et maintenant, on a découvert des milliers d'astéroïdes, mais dans l'ensemble
assez petits. Certains astronomes pensent même qu'on pourrait en distinguer une
centaine de mille, bien que la plupart d'entre eux n'aient que quelques centaines de
mètres de diamètre, ou même moins.
Ces rochers en orbite solaire ont une rotation sur eux-même qui varie de 2 h
à 24 h. Le plus souvent, ils ressemblent davantage à des pommes de Terre (en astrologique, elle est associée aux sensations des zodiaques) qu'à des
sphères, car ils ne sont pas suffisamment massifs pour que les forces de gravitation
les transforment en boules parfaites. Même le plus gros astéroïde, Cérès, n'est pas
parfaitement sphérique.
Dans l'ensemble, les astéroïdes ont des orbites semblables, entre Mars et Jupiter,
et pourtant, certains s'en écartent passablement ?
Oui, mais grosso modo, les astéroïdes voyagent dans une zone autour de 300
à 600 millions de km du Soleil. Ceux qui s'écartent de cette orbite sont évidemment
dangereux. Quelques-uns, (une centaine, peut-être ?), ont une orbite très elliptique
qui les mène, au périhélie, près de la Terre, parfois même près du Soleil (étoile ou astre de notre Galaxie, sachant que la voie lactée contient entre 200 et 400 milliards d’étoiles ou astres) ! Le plus
célèbre, Icare, s'éloigne à 300 millions de km du Soleil, et s'en rapproche à 32 millions
de km, plus près même que Mercure. On pense qu'à ce moment-là, il devient incandescent,
d'où son nom. L'orbite d'Icare coupe celle de la Terre, et peut s'en approcher
jusqu'à 6 millions 1/2 de km.
Mais certains s'approchent beaucoup plus de nous ?
L'un de ces astéroïdes rasants est passé à moins de 2 millions de km. Adonis
fit une approche célèbre en 1936, et on le retrouva 41 ans plus tard. Mais le record
d'approche appartient à Hermès, d'un diamètre de 1.000 mètres, qui, en 1937, passa
à 780.000 km seulement de la Terre. Il a disparu sans laisser de traces et l'on ne sait
donc pas où l'amènera sa prochaine trajectoire. L'approche la plus importante connue
dans les trois prochaines années, sera celle d'Apollon, qui passera à 9 millions
de km de la Terre. Mais on ne peut prévoir les orbites que des très gros, ou de ceux
qui sont passés près de nous plusieurs fois. Pour les petits, pratiquement invisibles,
c'est actuellement impossible.
Cependant, l'impact d'un astéroïde de 1.000 mètres de diamètre serait une véritable
catastrophe écologique. Quant à des chocs d'astéroïdes de plusieurs kilomètres
de diamètre, ce serait l'extinction de la plus grande partie de la vie Terrestre. Le choc
enverrait dans l'atmosphère de telles quantités de poussière ou de vapeur d'eau, que
le Soleil (étoile ou astre de notre Galaxie, sachant que la voie lactée contient entre 200 et 400 milliards d’étoiles ou astres) serait masqué pendant des années. La température baisserait tellement qu'il
s'ensuivrait une glaciation brutale, provoquant la disparition de la plupart des espèces
vivant actuellement. Certains pensent que c'est peut-être ce qui s'est produit lors
de la disparition des grands dinosaures, voici 65 millions d'années, à la fin de l'ère
secondaire. Nous pensons plutôt que cette disparition est due aux comètes, et nous
expliquerons plus tard pourquoi.
Sait-on quelle est l'origine des astéroïdes, pourquoi y en a-t-il des milliers à la
place d'une grosse planète ?
L'ensemble de tous les astéroïdes est d'une masse très inférieure à celle d'une
planète comme Mars. Un seul d'entre eux, Cérès, a plus de 1.000 km de diamètre.
Les dix plus gros, ensuite, ont de 580 à 200 km, et le plus grand nombre d'entre eux
doit avoir un km de diamètre et moins. Mais ces derniers sont-ils très nombreux ?
C'est probable, mais par prouvé.
Au moment de leur découverte, on a pensé qu'une planète mère, orbitant entre
Mars et Jupiter, se serait fragmentée. On considère maintenant qu'il s'agirait plutôt
d'une population d'objets donc l'accrétion, en planète, aurait été bloquée à ce stade
par les perturbations gravitationnelles de l'énorme Jupiter. Ensuite, les chocs entre
tamment en sens apparent inverse de Deimos, des étoiles, et des planètes. Il parcourrait
le ciel en 3 heures, au contraire de Deimos qui se déplacerait très lentement. On
les verrait d'autant mieux que le ciel, quand il n'est pas couvert, doit être d'un beau
rouge sombre, presque noir. La nuit, on doit y voir dix fois plus d'étoiles que dans
notre ciel. Ce serait un bon ciel pour les astronomes, sauf que l'atmosphère ne contient
que 0,13 % d'oxygène, et ne permettrait donc pas de respirer. Mais il y a de
la vapeur d'eau, car le sol de Mars contient beaucoup d'eau, et il est possible que
la science permette un jour d'exploiter cette particularité, qui n'existe ni sur Mercure,
ni sur la Lune.
Ces deux lunes de Mars sont-elles une partie de Mars ou des astéroïdes captés
par la planète ?
L'origine de Phobos et Deimos est toujours inconnue, mais il est probable que
ce sont des astéroïdes, perturbés par Jupiter, et par des chocs différents, qui ont été
captés ensuite dans l'orbite de Mars. La gravité de Jupiter et des rencontres et collisions
mutuelles entre astéroïdes perturbent fortement leurs orbites. Certains d'entre
eux coupent l'orbite des planètes et s'écrasent tôt ou tard à leur surface, ce qui explique
les derniers cratères d'impact observés dans le Système Solaire. Ce sont les seuls
représentants connus en détail de cette population d'astéroïdes qui, par le jeu de leurs
collisions mutuelles, ont contribué à former les planètes à l'origine.
LES ASTEROÏDES
Nous allons justement quitter définitivement la planète Mars, pour arriver à ce
que certains astronomes ont appelé "la planète manquante", c'est-à-dire la ceinture
de plusieurs milliers de petites planètes appelées astéroïdes. Car il y a bien un trou
entre Mars et Jupiter ?
Au-delà de l'orbite de Mars, il y a en effet une lacune immense. En partant du
Soleil, nous avions l'habitude de trouver, à peu près tous les 50 millions de km, une
grosse planète rocheuse. Or, il faut maintenant une distance 11 fois plus grande pour
trouver Jupiter ! C'était un phénomène inattendu. Il semblait qu'une autre planète
dût tourner autour du Soleil (étoile ou astre de notre Galaxie, sachant que la voie lactée contient entre 200 et 400 milliards d’étoiles ou astres) quelque part dans cet espace.
Effectivement, en 1801, un astronome sicilien, Piazzi, découvrit, par hasard,
une toute petite planète, de 1.000 km de diamètre, qu'il appela Cérès.
Un groupe d'astronomes qui recherchait la planète manquante découvrit, peu
après, d'autres planètes encore plus petites : Pallas 608 km de diamètre ; Junon :
247 km ; Vesta : 528 km ; Astrée : 117 km, etc... et on arriva au total étonnant de
322 planètes, dont 33 seulement excèdent 200 km de diamètre.
En utilisant le nouveau procédé photographique d'alors, on dépassa vite la centaine.
Et maintenant, on a découvert des milliers d'astéroïdes, mais dans l'ensemble
assez petits. Certains astronomes pensent même qu'on pourrait en distinguer une
centaine de mille, bien que la plupart d'entre eux n'aient que quelques centaines de
mètres de diamètre, ou même moins.
Ces rochers en orbite solaire ont une rotation sur eux-mëme qui varie de 2 h
à 24 h. Le plus souvent, ils ressemblent davantage à des pommes de Terre (en astrologique, elle est associée aux sensations des zodiaques) qu'à des
sphères, car ils ne sont pas suffisamment massifs pour que les forces de gravitation
les transforment en boules parfaites. Même le plus gros astéroïde, Cérès, n'est pas
parfaitement sphérique.
Dans l'ensemble, les astéroïdes ont des orbites semblables, entre Mars et Jupiter,
et pourtant, certains s'en écartent passablement ?
Oui, mais grosso modo, les astéroïdes voyagent dans une zone autour de 300
à 600 millions de km du Soleil. Ceux qui s'écartent de cette orbite sont évidemment
dangereux. Quelques-uns, (une centaine, peut-être ?), ont une orbite très elliptique
qui les mène, au périhélie, près de la Terre, parfois même près du Soleil (étoile ou astre de notre Galaxie, sachant que la voie lactée contient entre 200 et 400 milliards d’étoiles ou astres) ! Le plus
célèbre, Icare, s'éloigne à 300 millions de km du Soleil, et s'en rapproche à 32 millions
de km, plus près même que Mercure. On pense qu'à ce moment-là, il devient incandescent,
d'où son nom. L'orbite d'Icare coupe celle de la Terre, et peut s'en approcher
jusqu'à 6 millions 1/2 de km.
Mais certains s'approchent beaucoup plus de nous ?
L'un de ces astéroïdes rasants est passé à moins de 2 millions de km. Adonis
fit une approche célèbre en 1936, et on le retrouva 41 ans plus tard. Mais le record
d'approche appartient à Hermès, d'un diamètre de 1.000 mètres, qui, en 1937, passa
à 780.000 km seulement de la Terre. Il a disparu sans laisser de traces et l'on ne sait
donc pas où l'amènera sa prochaine trajectoire. L'approche la plus importante connue
dans les trois prochaines années, sera celle d'Apollon, qui passera à 9 millions
de km de la Terre. Mais on ne peut prévoir les orbites que des très gros, ou de ceux
qui sont passés près de nous plusieurs fois. Pour les petits, pratiquement invisibles,
c'est actuellement impossible.
Cependant, l'impact d'un astéroïde de 1.000 mètres de diamètre serait une véritable
catastrophe écologique. Quant à des chocs d'astéroïdes de plusieurs kilomètres
de diamètre, ce serait l'extinction de la plus grande partie de la vie Terrestre. Le choc
enverrait dans l'atmosphère de telles quantités de poussière ou de vapeur d'eau, que
le Soleil (étoile ou astre de notre Galaxie, sachant que la voie lactée contient entre 200 et 400 milliards d’étoiles ou astres) serait masqué pendant des années. La température baisserait tellement qu'il
s'ensuivrait une glaciation brutale, provoquant la disparition de la plupart des espèces
vivant actuellement. Certains pensent que c'est peut-être ce qui s'est produit lors
de la disparition des grands dinosaures, voici 65 millions d'années, à la fin de l'ère
secondaire. Nous pensons plutôt que cette disparition est due aux comètes, et nous
expliquerons plus tard pourquoi.
Sait-on quelle est l'origine des astéroïdes, pourquoi y en a-t-il des milliers à la
place d'une grosse planète ?
L'ensemble de tous les astéroïdes est d'une masse très inférieure à celle d'une
planète comme Mars. Un seul d'entre eux, Cérès, a plus de 1.000 km de diamètre.
Les dix plus gros, ensuite, ont de 580 à 200 km, et le plus grand nombre d'entre eux
doit avoir un km de diamètre et moins. Mais ces derniers sont-ils très nombreux ?
C'est probable, mais par prouvé.
Au moment de leur découverte, on a pensé qu'une planète mère, orbitant entre
Mars et Jupiter, se serait fragmentée. On considère maintenant qu'il s'agirait plutôt
d'une population d'objets donc l'accrétion, en planète, aurait été bloquée à ce stade
par les perturbations gravitationnelles de l'énorme Jupiter. Ensuite, les chocs entre
corps de tailles peu différentes conduisent à la fragmentation complète des deux objets.
La durée de vie d'un astéroïde d'une taille inférieure à 100 km est faible : il est brisé
par les chocs de ceux de sa taille, et amalgamé par les plus grands. Ceux qui sont
déséquilibrés et changent d'orbite entrent rapidement en collision avec les planètes
telluriques. Rapidement, du point de vue astronomique, cela veut quand même dire
de quelques dizaines à quelques centaines de millions d'années.
Certaines météorites ne serait-elles pas le produit de chocs entre astéroïdes ?
Nous connaissons bien les météorites, et très peu les astéroïdes, car contrairement
aux premiers, nous n'en avons jamais eux en mains. Où commence et où finit
la bonne taille pour une appellation, c'est difficile à dire. Ces corps se ressemblent
forcément puisqu'ils faisaient partie de la nébuleuse solaire. Mais les météorites sont
plus souvent des débris de comètes, car c'est en recoupant leur orbite qu'on en trouve
le plus.
Alors que les orbites solaires des astéroïdes sont moins elliptiques. Nous ne connaissons
d'ailleurs les orbites que des plus gros, mais que penser de ceux qui sont
déséquilibrés, de loin les plus dangereux pour nous ?
Nous ne risquons pas de recevoir Cérès sur la tête, heureusement d'ailleurs, car
ce serait la fin de notre monde (univers). Les plus dangereux, nous ne les découvrons qu'au
moment où ils foncent sur nous. Ils sont bien plus petits, mais peuvent quand même
atteindre des tailles suffisantes pour nous détruire.
Mais paradoxalement, ils peuvent aussi devenir un jour d'une grande utilité.
Comment cela ?
Pour plusieurs raisons. D'abord, vous savez l'intérêt que l'on porte désormais
à la fabrication de certains matériaux en apesanteur. L'installation sur un astéroïde
est la meilleure solution envisageable dans l'avenir, pour parvenir à une certaine industrialisation.
Enfin, l'humanité cherche de plus en plus à s'évader de l'orbite de la Terre, et
la capture d'un astéroïde est l'un des moyens les plus audacieux d'y parvenir. Certains
ont une orbite très elliptique, passant de la hauteur de notre planète la Terre (en astrologique, elle est associée aux sensations des zodiaques) à celle de Saturne,
par exemple. Si l'on envoie un vaisseau spatial s'accrocher à cette planète miniature,
non seulement il prendra la même direction, mais il pourra même, s'il est suffisamment
puissant, dévier la trajectoire à sa volonté. Une usine peut être construite à
la surface, car on connaît un peu la composition des astéroïdes, et on sait qu'ils contiennent
la plupart des ingrédiants nécessaires à la vie, dont l'eau et le carbone, ce
qui permettrait un très long voyage. Car il ne faut pas oublier que l'orbite de Saturne,
par exemple, est 3.700 fois plus lointaine que la Lune, la seule où nous ayons pu
débarquer des hommes jusqu'à maintenant.
Vous ne nous avez pas parlé des astéroïdes Troyens ?
Les Troyens sont deux groupes d'astéroïdes un peu spéciaux, captés par Jupiter.
Dans leur mouvement autour du Soleil, ils se déplacent sur la même orbite que
Jupiter, à 60° en avant et en arrière de la planète géante, dans des zones stables du
problème des trois corps. C'est une position curieuse, car à première vue, ils ne
devraient pas se maintenir là à cause de l'attraction énorme de Jupiter. Mais ils sont
piégés à un point d'équilibre gravitationnel appelé Point de Lagrange. Par exemple
: entre notre planète la Terre (en astrologique, elle est associée aux sensations des zodiaques) et la Lune, se trouve un endroit où un corps est autant attiré
par notre planète la Terre (en astrologique, elle est associée aux sensations des zodiaques) que par la Lune, et devrait théoriquement pouvoir se maintenir dans
cet état d'équilibre, s'il n'était pas lancé. Eh bien, c'est ce qu'on appelle un point
de Lagrange. Il y a beaucoup d'autres points de Lagrange dans l'Univers.
Les Points de Lagrange les plus intéressants pour nous sont situés sur l'orbite
de la Terre, à 60° de notre planète, en avant et en arrière. Un observatoire placé
là serait parfaitement stabilisé par la gravitation combinée du Soleil (étoile ou astre de notre Galaxie, sachant que la voie lactée contient entre 200 et 400 milliards d’étoiles ou astres) et de la Terre.
Il est certain qu'une course a déjà commencé entre les Etats-Unis et l'U.R.S.S. pour
occuper ces deux Points de Lagrange.
Mis à part les Troyens, comment se présenterait, vue de loin, la ceinture des
astéroïdes ?
S'ils étaient plus nombreux, ils se présenteraient comme des anneaux de Saturne
mal aplatis, mais d'une taille gigantesque, car c'est autour du Soleil (étoile ou astre de notre Galaxie, sachant que la voie lactée contient entre 200 et 400 milliards d’étoiles ou astres) qu'ils évoluent.
Il faut préciser que les concentrations d'astéroïdes connaissent des discontinuités.
Ils forment donc cinq anneaux peu aplatis, les anneaux les plus denses étant plus
proches de Mars, au 1/3 du chemin qui nous mène à Jupiter.
Jupiter, la fameuse planète géante, la prochaine que nous allons visiter puisque
nous quittons Mars et les astéroïdes, aujourd'hui, pour nous diriger vers les grandes
planètes gazeuses.


L’astronomie  [astronomia], est la science de l’observation des astres qui permet de connaître et comprendre notre univers, les astres, les planètes. Alors que l'astrologie repose sur l'interprétation des phénomènes célestes, en vue d'obtenir des interprétations et prédictions des évènements. Elle est souvent liée à  la voyance, de l'horoscope, du tarot…Ce Blog est donc dédié à l’astronomie beaucoup plus que l’astrologie.